Jour 171 – Journée mondiale des réfugiés Grand Corps Malade, Au feu rouge
La journée mondiale des réfugiés tombe en plein scandale du traitement que réservent les États-Unis aux enfants immigrés mexicains, séparés de leur parents dès le plus jeune âge. En fin de journée, le Président Trump a, pour une fois, fait machine arrière et signé un décret pour cesser ces pratiques.
Mais la situation des enfants reste précaire partout dans le monde. C’est d’ailleurs le point de départ d’un texte de Grand Corps Malade : « « Heureusement, j’n’ai pas d’enfant » se dit Yadna très souvent « Ce serait encore plus dur, encore plus humiliant » ».
Le slammeur a choisi pour sa vidéo ce qui, sans doute, manque le plus dans les débats sur les migrants. Il nomme les migrants et montre les visages – qui, dès lors, cessent d’être des envahisseurs anonymes et inquiétants et redeviennent ce qu’ils sont : des personnes, qui ont une histoire, un métier, et qui le plus souvent cherchent simplement une vie meilleure. Et qui pourra le leur reprocher ?